Tzitzimitl : qui est-il ? Quel est son projet ? Quels sont ses réseaux ?

Avec un certain nombre de personnes dont je suis plutôt proche (voir la fin de l'article), on se disait qu'on en avait marre d'être mis·es dans un grand paquet ("communauté sceptique", "zététiciens", etc, et pour ma part également des catégorisations plus politiques) et confondu·e·s avec tout un tas de gens dont on se considère pourtant très différent·e·s, ne partageant avec elleux ni les mêmes constats sur le monde, ni les mêmes objectifs à atteindre, ni les mêmes méthodes pour les atteindre. Se demandant comment clarifier les choses, l'idée nous est venue de faire des "déclarations d'intention" pour expliciter notre démarche, nos projets, nos engagements politiques, et les proximités qu'on a avec certain·e·s et pas avec d'autres. Voici donc la mienne.

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Cynisme

Pour commencer, je suis cynique, selon ma définition (se voulant proche du courant philosophique appelé "cynisme" dans l'antiquité) :

Je pense que tout objectif est arbitraire et irréductiblement subjectif. On peut débattre et éventuellement départager par des méthodes rigoureuses les constats qu'on fait sur le monde, ou les méthodes par lesquelles on espère atteindre tel ou tel objectif à partir de nos constats, mais il n'existe aucune méthode rigoureuse pour déterminer les objectifs qu'une personne (et encore moins une société) devrait poursuivre. Les objectifs personnels que poursuit chaque personne sont le produit particulier de la succession d'évènements qui ont abouti à ce qu'elle est aujourd'hui à toutes les échelles d'analyse possible : historique, anthropologique, sociologique, psychologique, biologique, chimique, physique.
On peut essayer par le biais des sciences qui étudient ces différents domaines d'expliquer comment la personne est devenue ce qu'elle est à l'heure actuelle et en est arrivée à défendre tel ou tel objectif. Mais puisque expliquer n'est pas justifier, ça ne change rien au fait que ses objectifs sont arbitraires, irréductiblement subjectifs et qu'on ne peut donc pas pour autant "légitimer" ou "condamner" les objectifs qu'elle se donne, ni du coup les comportements qu'elle adopte dans le but d'atteindre ses objectifs.
Au mieux on peut espérer démontrer à une personne que ses comportements sont contradictoires avec tel ou tel objectif, en espérant qu’elle partage cet objectif. Mais si ce n’est pas le cas, il faut assumer qu’on est simplement dans un rapport de force entre des objectifs différents.

Je ne crois donc pas à l'existence de "droits" ou de "devoirs" qui s'imposeraient à quiconque, autres que ceux qu'on choisit individuellement ou collectivement de s'imposer (par toutes sortes de moyens que je n'approuve pas forcément). Et je ne crois donc pas non plus au "bien" ou au "mal" ou à une quelconque "morale" (au sens de normes de comportements qu'on pourrait légitimement exiger des autres). J'ai par contre une éthique, qui est l'ensemble des règles de comportements que je tente personnellement plus ou moins de respecter parce que je suppose qu'elles m'aident à atteindre mes objectifs personnels.

ScepticismeHistoire du scepticisme De la fin du Moyen Âge à l'aube du XIXe siècle -  broché - Richard Popkin, Benoit Gaultier - Achat Livre ou ebook | fnac

Sur le plan épistémologique, je suis sceptique, selon ma définition (se voulant proche du courant philosophique historique appelé "scepticisme" depuis l'antiquité) : Je pense qu'il est vain de chercher une quelconque "vérité". D'abord parce qu'on a aucun moyen de prouver qu'il existerait quelque chose de l'ordre de la "vérité", ensuite parce que même s'il existait une "vérité", on n'aurait aucun moyen de s'assurer de l'avoir trouvée.

La seule chose selon moi que l'on est en capacité de "savoir", c'est qu'on a l'impression d'être une personne qui ressent des choses différentes qui se succèdent dans le temps, et qu'on a tendance à supposer que ces choses qu'on ressent correspondent à des évènements qui se dérouleraient soit "en nous" soit dans un monde "réel" "extérieur à nous" que nous percevrions à travers des organes sensoriels.

Parmi ces choses que l'on ressent, il y en a qui nous sont agréables (qui nous provoquent du plaisir), et d'autres désagréables (qui nous provoquent des souffrances). Je choisis arbitrairement de tenter de vivre plus de choses agréables et moins de choses désagréables. Or il se trouve que j'ai l'impression d'une certaine régularité dans l'enchaînement de certaines sensations, ce qui me permet de supposer des liens de cause à effet entre certaines (sans jamais pour autant pouvoir en être sûr). Je choisis alors arbitrairement de faire des "paris" : je fais en sorte de ressentir telle ou telle chose que je suppose pouvoir provoquer facilement, en espérant que ça me permettra ensuite de ressentir telle ou telle autre chose, et ainsi de suite. C'est ce qu'on appelle un "modèle". Et à chaque fois que ça ne marche pas, je réajuste mes paris (donc mes modèles) pour en tester d'autres.

Voilà pour moi la base de la méthodologie scientifique : des successions de paris réajustés à chaque essais/erreurs pour tenter de ressentir ce qu'on souhaite ressentir.

Et mon premier objectif, duquel découlent tous les autres, c'est donc de ressentir plus de choses agréables et moins de choses désagréables.

Je vous passe ensuite la succession de paris que je dois faire pour supposer l'existence d'un monde extérieur à ma conscience, fait d'évènements que l'on peut grouper derrière le concept de "choses" : des particules élémentaires, des atomes, des molécules, dont certaines se sont organisées en cellules vivantes, puis en colonies de cellules, en êtres vivants multicellulaires, dont certains sont conscients comme moi et vivent eux aussi des successions de ressentis suivant des règles similaires, dont certains vivent en groupe, s'influencent les uns les autres donc ont des rapports de pouvoir entre eux, et dont les sociétés qu'ils forment sont organisées autour de croyances collectives en la légitimité de tel ou tel critère pour définir des catégories de personnes ayant le "droit" d'imposer des décisions aux autres, et d'autres catégories de personne ayant le "devoir" de s'y soumettre, formant ce qu'on appelle des oppressions systémiques.

À partir de là, mon objectif de ressentir plus de plaisir et moins de souffrance ne peut qu'impliquer de s'intéresser aussi aux plaisirs et souffrances des autres dont dépendent en grande partie mes propres ressentis, et donc à l'organisation de la vie en société, c'est à dire à la politique.

Gauche

Politiquement, je suis avant tout une personne de gauche, selon ma définition : je souhaite que le monde change. Je souhaite que les sociétés humaines cherchent en permanence à se réinventer en cherchant les causes des souffrances humaines et en tentant d'y remédier par de nouvelles façons d'organiser la vie en commun, à tester ces nouvelles organisations de la société jusqu'à ce qu'on en trouve les limites et qu'on en cherche donc d'encore plus efficaces pour remédier aux souffrances humaines.

Pourquoi seulement les humains ? Evidemment pas parce qu'iels seraient plus important·e·s en général, mais pour des raisons pratiques : ce sont à priori les seuls êtres sentients avec lesquels nous sommes en capacité de discuter de ces questions (et encore, pas tou·te·s, difficile de faire participer à la décision des nourrissons ou des personnes trop handicapées pour communiquer). Ça n'empêche évidemment pas d'inclure dans l'organisation des sociétés humaines des combats contre les souffrances des autres êtres sentients si leur souffrance provoque elle-même de la souffrance chez des êtres capables d'en discuter et d'y chercher des solutions (donc des humains).

Anarchisme

Je suis, pour le moment, anarchiste du courant communiste libertaire, selon ma définition : L'organisation de la société qui, là où j'en suis dans mes réflexions, me semble avoir le plus de chances de réduire au maximum les souffrances de chacun·e, c'est un système pensé autour de la phrase "A chacun·e selon ses besoins et envie, de chacun·e selon ses moyens et envies" (communisme), et où toutes les décisions collectives se prendraient en démocratie directe (libertaire).

Concrètement, la base de l'organisation d'une telle société serait l'expression publique par chacun·e de ses besoins et envies afin que chacun·e puisse décider librement (selon ses moyens et envies) de contribuer (ou non) à combler ces besoins et envies en produisant des choses, en proposant des services, etc qui seraient alors mis au pot commun. Ensuite pour tout ce qui est en abondance, chacun·e pourrait se servir librement (prise au tas), et pour tout ce qui vient à manquer, on déciderait en démocratie directe de qui est prioritaire en fonction des besoins semblant les plus urgents ou importants.

Par ailleurs, la totalité des décisions collectives se prendraient dans des assemblées ou les personnes concernées par une décision (celles qui devront s'y plier ou en subir les conséquences) délibèreraient directement. Elles chercheraient par cette délibération à connaître les constats, les objectifs et les méthodes proposées par chacun·e pour atteindre ses objectifs personnels mais impliquant des décisions collectives, puis chercheraient à négocier des compromis entre ces propositions de décisions collectives avec l'objectif de réduire au maximum le nombre de personnes qui y seraient radicalement opposées. En d'autres termes elles chercheraient le plus large consensus possible afin de réduire au maximum les souffrances que pourrait imposer à chacun·e une décision collective.

Mon projet

Pour contribuer à faire advenir cette société communiste libertaire et plus généralement pour favoriser une pensée de gauche, voulant inventer une nouvelle société, j'ai besoin de faire en sorte que les autres fassent un certain nombre de choses :

- Qu'iels aient suffisamment de culture politique pour comprendre les façons de penser différentes de la leur, les objectifs et intérêts différents des leurs, et donc les différentes idéologies politiques qui légitiment telle ou telle organisation de la société.

- Qu'iels soient prêt·e·s à remettre en cause le fonctionnement actuel de la société, donc leurs croyances en la légitimité des critères reconnus actuellement légitimes pour voir ses besoins et envies comblées ou pour avoir plus d'importance que d'autres dans les décisions collectives, leur croyance en la morale, etc.

- Qu'iels soient prêt·e·s à discuter de leurs croyances et à négocier leurs objectifs et leurs méthodes collectivement, ce qui implique qu'iels soient méfiantes de toutes leurs certitudes, et qu'iels cherchent activement à éviter de se tromper ou de se faire tromper.

En résumé, j'ai besoin que les humain·e·s se renseignent sur la philosophie politique et sur toutes les connaissances qui peuvent y contribuer (ce qui selon moi correspond peu ou prou à la totalité des recherches dans la totalité des domaines scientifiques -sciences "naturelles" comme sciences "humaines et sociales" pour être plus explicite- ^^), mais aussi que le plus possible d'entre elleux soient "de gauche", "cyniques" et "sceptiques", selon mes définitions. Et par voie de conséquence, que le moins possible d'entre elleux soient le contraire selon mes définitions, c'est à dire "de droite", "moralistes" ou "dogmatiques" (que ce soit un dogmatisme religieux, idéologique ou scientiste).

Ma chaîne et plus généralement la plupart de mes projets sont des tentatives de contribuer à ces objectifs (outre le fait de m'aider à subvenir à mes besoins immédiats et parfois ceux d'autres gens bien sûr ^^), qui sont évidemment tous des objectifs politiques.

Si vous voulez un terme pour définir mon courant de pensée et l'orientation de mes projets, vous pouvez dire "gauche anarchiste sceptique et cynique" par exemple, ou une sous-partie de ces termes si vous voulez parler seulement d'un aspect de ma démarche (même si pour moi tout ça est totalement lié).

Proximités

Dans cette démarche, il y a des producteurices de contenus dont je pense à priori être plus ou moins proche dans les constats, les objectifs et/ou les méthodes pour parvenir à ces objectifs, et d'autres plus éloignées, voire carrément des adversaires.

Bien sur le problème c'est que pour savoir qui est proche ou éloigné de moi, il ne suffit pas des mots, puisque les définitions de chacun de ces mots peuvent varier énormément d'une personne à l'autre. Il y a des gens qui se disent "de gauche" que je considère de droite, des gens qui se disent "anarchistes" que je considère fascistes, réactionnaires, conservateurs, libéraux, républicains, marxistes, etc., des gens qui se disent sceptiques que je considère scientistes et dogmatiques, des gens qui se disent cyniques que je considère juste comme des connards :)

A noter que toutes les combinaisons sont possibles : je considère par exemple certaines personnes comme de gauche mais scientistes, ce qui fera qu'on partagera certains combats (contre la droite) mais on s'opposera sur d'autres (contre le scientisme). Je pense d'ailleurs utile de préciser ici que ce que j'appelle la gauche scientiste se revendique souvent elle-même... du combat contre le scientisme. Parce que nous n'avons pas la même définition du mot.

Pour elleux, le scientisme, c'est considérer les sciences naturelles comme les seules vraies sciences, et vouloir les utiliser à la place des sciences humaines et sociales pour l'analyse des sociétés humaines.
En gros pour elleux, on est scientistes si pour expliquer un comportement humain on préfère utiliser la biologie que la sociologie par exemple. Iels leurs reprochent de ne pas utiliser la bonne science selon elleux pour obtenir la vérité sur ce sujet.

Mais pour moi, le scientisme, c'est de considérer que la science ou des sciences (quelles qu'elles soient) permettent d'accéder à des vérités (pour moi non), y compris prescriptives et donc morales et politiques (encore moins), et/ou de considérer que certaines personnes ont un accès privilégié à ces vérités par leur statut d'"expert" (argument d'autorité).

Bref, c'est un dogmatisme équivalent à une religion, mais s'appuyant sur "la science" ou "des sciences". Ça n'a rien à voir avec des préférences envers telle ou telle science.

Ainsi il y a pour moi des scientistes des sciences naturelles (qui sont souvent de droite en Europe), mais aussi des scientistes des sciences humaines et sociales (qui sont souvent de gauche en Europe).

Alors forcément dans tout ce bordel, il va falloir déjà se poser la question des définitions que les gens mettent derrière les mots pour savoir s'iels sont réellement proches ou non de moi. Mais je vais essayer de vous mâcher un peu le boulot.

Allié·e·s et adversaires

Je ne ferai pas de liste de mes adversaires parce que :

- iels sont bien trop nombreux·ses ^^

- je n'aime pas les clashs et j'évite le plus possible de citer des noms quand je combats des idées pour ne pas encourager les personnes concernées ou le public à voir ça comme un "drama" entre personnes au lieu d’un désaccord entre deux lignes politiques. Oui ça m'arrive de le faire, mais j'ai presque à chaque fois confirmé les raisons pour lesquelles j'évite au maximum de le faire. J'espère donc simplement qu'en exposant clairement mes idées, on pourra comparer avec celles que défendent d'autres gens et constater assez simplement quand c'est contradictoire. Bon malheureusement je dois bien admettre que j'ai souvent été déçu sur cette espérance, mais je préfère quand même ces inconvénients à ceux des clashs.

Mais je peux vous donner quelques astuces simples :

- Bien sûr, si une personne défend un système politique inégalitaire, autoritaire, ou considère une quelconque inégalité ou un quelconque pouvoir comme "légitime", elle n'est pas proche de mes idées.

- Si une personne justifie ses objectifs politiques par le fait que "c'était comme ça avant", ou "c'est naturel", ou "on a toujours fait comme ça", ou par des démonstrations scientifiques (quelle que soit la science), ou parce que telle personne importante a les mêmes, elle n'est pas proche de mes idées.

- Si une personne dit que telle action est "bonne" ou "mauvaise" "dans l'absolu", au lieu de démontrer que cette action va à l'encontre des objectifs que se donne la personne qui la fait, ou d’assumer un rapport de force entre des objectifs différents, elle n'est pas proche de mes idées.

- Si une personne dit qu'il existe un "droit" ou un "devoir" de quoi que ce soit "dans l'absolu", c'est à dire en dehors du fait de dire qu'il existe une loi écrite par des humains qui lui l’autorise ou lui interdit de faire un truc, elle n'est pas proche de mes idées.

- Si une personne affirme qu'elle connaît la vérité sur un sujet quelconque, elle n'est pas proche de mes idées.

- Si une personne pense prouver une affirmation quelconque par le fait qu'une personne importante l'affirme, sans prendre la peine d'expliquer comment elle est arrivée à cette conclusion et pourquoi cette démonstration est sensée être convaincante, elle n'est pas proche de mes idées.

Et surtout je peux tenter de lister les personnes que je suppose plutôt proches de moi.

Cependant, ces supposées proximités n'impliquent pas forcément que j'aie réellement des relations avec elleux, et moins j'en ai eu, plus il est probable que je me trompe sur ces proximités supposées. De plus, certaines personnes dont je me sens très proche sur le fond produisent par ailleurs du contenu mais qui n'a rien à voir avec les objectifs politiques qu'on partage (iels font du gaming, du divertissement, du culturel, etc). Or cette liste étant surtout là pour vous permettre de faire des liens entre des contenus, ça n'aurait pas beaucoup d'intérêt de les citer ici (désolé les potes ^^). La liste que je vais produire ici mélange donc un peu les 3 critères, le tout par ordre décroissant : la proximité sur le fond, le fait que le contenu produit reflète cette proximité, et l'importance des interactions entre nous.

Pour commencer, il y a évidemment Pakom avec qui l'on fait la série Esprit de Parti sur ma chaîne.
Nous appartenons ensemble à une association dont vous allez entendre parler prochainement sur ma chaîne, Antidogma.

Ensuite H-Tône, un pote avec qui j'ai déjà collaboré sur ma chaîne, qui est rappeur, mais dont les textes sont suffisemment politisés voire philosophiques pour justifier de le mettre dans la liste.

Ensuite LSN et Komodo de la chaîne "Le Goat Gang". Je suis avec LSN dans l'asso "Aquilenet", fournisseur d'accès Internet associatif et libriste, qui entre autres héberge l'instance peertube sur laquelle je poste mes vidéos (en plus de Youtube).

Ensuite Histony, dont nos lives en commun n'auront pas manqué de montrer la proximité de nos analyses sur beaucoup de points.

Ensuite Viciss et Chayka de Horizon Gull/Hacking Social, Élisabeth Feytit de Méta de Choc, Krapo et d'autres membres de l'Extracteur, Christophe Michel d'Hygiène Mentale, tout plein de gens dont je me sens vraiment proche, avec qui on interagit pas mal, et que j'ai rencontré au sein de Skeptikon, une association que j'ai quitté récemment. J'ai cru la voir évoluer dans un sens qui m'intéressait mais malheureusement ce n'est plus le cas. Il est probable que vous entendiez parler de ça prochainement aussi.

J'apprécie beaucoup le travail de Dominique Vicassiau du groupe facebook Zététique, Scepticisme et Féminisme.

Je m'entends très bien également avec Jérémy Royaux de l'association sceptique belge Comité Para et du Balado scepticisme scientifique, et ce malgré une divergence stratégique récente  : lui préférant abandonner la revendication d'être "sceptique" aux scientistes qui se le sont appropriés, quand je tiens moi à défendre ce mot au nom des 2400 ans d'histoire de ce courant philosophique auquel j'aimerais que les gens se réfèrent et qui ne permettent aucune confusion avec le scientisme qui en est le contraire. Mais ce n'est qu'une divergence de méthode, pas de constat ni d'objectif.

Je me sens aussi plutôt proche de Franck Brusset, même si j'ai moins d'interactions aujourd'hui avec lui et je ne suis pas toujours d’accord avec ses méthodes.

J'ai aussi été pas mal proche de Yuffy de la chaîne Tipoui ! même si ça fait un moment qu'on n'a pas trop interagit.

J'apprécie pas mal le travail de Psykocouac, Richard Monvoisin, Laure de Game of Hearth, Florian Gouthière du blog Curiologie, même si j'ai peu d'interactions avec elleux.

Je suis assez proche de Vivien Soldé de l'association Cinétique et Gaël Lenimois de Skeptics in the Pub Paris, tous deux très actifs dans la création de la FIDESS (Fédération des Initiatives pour le Développement de l'Esprit critique et du Scepticisme Sientifique), un projet de fédération des associations sceptiques francophones dont l'orientation initiale me semblait aller dans le bon sens (j'ai participé à la rédaction de la charte sur laquelle elle se base), même si en pratique pour l'instant c'est bien plus compliqué.

Je m'entends très bien avec Diable Positif même si c'est peut-être un peu tôt pour l'affirmer après avoir interagit le temps d'une collab' et d'un live Twitch.

Je m'entends très bien aussi avec Gilles de la chaîne Heu?reka malgré assez peu d'interactions et quelques divergences idéologiques et épistémologiques qui tendent cependant à s'amenuiser.

Enfin j'ai aussi contribué à monter quand j'étais à Bordeaux l'association sceptique "Les Dubitaristes Girondins", chez qui j'ai toujours quelques potes, mais comme j'ai déménagé à Poitiers (d'ailleurs si vous êtes à Poitiers manifestez-vous, je veux bien rencontrer des gens cools ^^), j'ai quitté l'asso et donc je ne peux pas garantir que je sois en phase avec ce que fait ou fera l'asso à l'avenir.

Et je vais m'arrêter là pour l'instant parce qu'après ce serait vraiment plus hasardeux pour moi d'affirmer des proximités avec d'autres gens.

Voilà, j'espère que tout ça vous aidera à y voir plus clair. A bientôt j'espère !